Dites-moi également s’il a paru en russe un ouvrage sur Tkatchev?
– Pour Babeuf, je n’ai pas écrit à votre correspondant à Paris. Je me propose d’aller à Amiens m’entretenir avec l’archiviste départemental et me rendre compte si nous pouvons trouver un photographe sur place. On photographierait tout n’est ce pas: originaux et copies de lettres celles-ci dominant? Et cela se ferait en deux exemplaires puisqu’aimablement vous en prévoyez un pour moi ce dont je vous remercie.
– Pour mon curé Meslier, je n’ai plus qu’un document à voir à la bibliothèque de Reims le mois prochain pour être en possession de tout ce qu’il faut nécessaire à la confection de la biographie.
Croyez-moi votre trns dévoué.
Dommanget
[P. 67]
Lettre de Maurice Dommanget à Vladimir Adoratsky
[Le] 18. 3. [19]31
M[aurice] Dommanget, à Morvillers (Oise)
à M[onsieur] Adoratsky, Directeur de l’Institut Marx-Engels
Cher camarade,
N’ayant reçu de l’Institut aucune réponse à ma lettre du 6 février, je tiens à vous mettre brièvement au courant des rapports que j’ai en ce moment avec lui.
1. J’ai envoyé en septembre un important manuscrit de 500 pages sur Sylvain Maréchal, fruit de plus de vingt ans d’effort, qui devait être traduit et édité par les soins de l’Institut, ceci précédant l’édition française. La traduction était dnj" commencée en novembre.
Je serais très désireux de savoir à quel point en est le travail. En France on me presse de faire para’tre cet ouvrage mais je ne peux rien entreprendre sans être renseigné sur le résultat de vos travaux.
2. J’ai trouvé à Amiens un important dossier sur Babeuf. Il avait été entendu que je ferais photographier ce dossier copies et originaux pour l’Institut à raison de deux séries une pour Moscou une pour moi. Dois-je entreprendre ce travail après être entré en rapport avec M[onsieur] Bernstein, votre correspondant à Paris. Vous pourrez voir exactement onj en est cette question en consultant ma correspondance antérieure avec l’Institut.
Je vous serais très obligé de me renseigner aussi vite que possible sur ces deux points qui m’intéressent plus particulièrement.
Je profite de l’occasion pour vous dire que, comme par le passé, je me tiens toujours à la disposition de l’Institut.
Mes salutations révolutionnaires.
Dommanget [P. 68–68 recto verso]
Lettre de Maurice Dommanget à Vladimir Adoratsky