Aprns sa réorganisation, l’Institut a décidé de ne pas publier pour le moment des monographies même si elles ont un caractère historique s’approchant du plan de ses activités. L’édition de la traduction russe de votre nuvre sur V[ictor] Considerant est en train de se terminer auprns du Gosisdat (Maison d’Editions d’Etat). Le Gosisdat s’était dj occupé avant de l’édition de cette nuvre et selon toute vraisemblance il entrera directement en communication avec vous à ce sujet. En ce qui concerne l’édition de la traduction russe de votre nouvelle nuvre sur Sylvain Maréchal le Gosisdat, malheureusement, ne peut pas publier cette nuvre dans le courant de l’année 1931, mais il a promis de considérer cette question au moment onjil établira son plan d’édition pour l’année prochaine (1932). Nous espérons que votre nuvre pourra donc para’tre en langue russe. Une édition française de cette nuvre apparaissant avant la traduction russe ne se heurtera semble-t-il à aucune objection ou difficulté.
Agréez camarade, mes salutations communistes.
Sans signature.
[P. 72]
Lettre de Maurice Dommanget à Vladimir Adoratsky
Morvillers (Oise), le 9 octobre 1931
Au camarade Adoratsky,
Directeur de l’Institut Marx-Engels
Camarade,
Développant trns amplement mon étude antérieure sur Auguste Blanqui, je recherche tous documents ou copies pouvant éclairer la vie du grand révolutionnaire. Or je sais que vous possédez à l’Institut une quinzaine de lettres écrites par Blanqui ou adressées à lui. Pourrais-je avoir la copie de ces lettres – sauf la lettre du 16.VII.1861 adressée à Lacambre que je connais? S’il ne vous est pas possible de me faire parvenir cette expédition, à qui dois-je m’adresser pour avoir copie de ces textes?
Je profite de l’occasion qui m’est offerte de vous écrire pour vous dire que je n’ai jamais reçu de nouvelles du Gosisdat concernant l’édition russe de Victor Considerant. J’aimerais pourtant posséder un exemplaire de cette édition ainsi qu’il a été fait précédemment pour mon Babeuf et mon Blanqui.
Je vous serais reconnaissant de m’indiquer en mme temps dans quelle librairie d’Etat je peux me procurer le Blanqui de Gover (Moscou, 1921) ou mieux si vous le pouvez de me faire parvenir un exemplaire de cet ouvrage.
Je ne sais si le plan d’édition du Gosisdat est établi pour 1932 et si la traduction de mon Sylvain Maréchal entre dans ses travaux. Je tiendrais, camarade, à avoir une réponse ferme de votre part sur la parution de cet ouvrage que j’ai fait parvenir à l’Institut il y a quinze mois. Au cas onjle Gosisdat n’envisagerait pas l’édition de cette biographie je vous serais reconnaissant de m’en réexpédier le manuscrit car la copie m’ayant occasionné des frais personnels assez élevés je n’ai pu en faire exécuter qu’une seule.
J’ai retrouvé en feuilletant mon manuscrit de premier jet une feuille du chapitre VII concernant le paragraphe sur l’article «Des pauvres et des riches» (février 1794). Cette feuille du manuscrit en votre possession vous faisant certainement défaut, je m’empresse de vous la faire parvenir. Je la joins à la présente lettre en vous priant de la faire mettre à sa place.
Avec mes remerciements anticipés, veuillez croire à mes sentiments révolutionnaires.
Dommanget
[P. 73–74]
Lettre de Vladimir Adoratsky à Maurice Dommanget
Le 15 juillet 1932
Monsieur